Une introduction à la Lutte intégrée anti-nuisibles (IPM)

La lutte intégrée anti-nuisibles est une approche raisonnée qui mêle observation scientifique et stratégie alternative de lutte et de prévention. Elle se présente comme une alternative performante et durable à l’usage systématique de produits chimiques biocides, sans pour autant en interdire complètement l’utilisation.

La lutte intégrée anti-nuisibles s’impose depuis quelques années comme la méthode de référence auprès des industriels et des professionnels de la lutte anti-nuisibles. Cette approche se base sur 4 piliers :

  • La prévention, pour réduire le risque d’infestation,
  • La surveillance, pour mesurer l’activité des nuisibles et anticiper les risques,
  • L’intervention ciblée et adaptée,
  • l’amélioration continue, basée sur l’analyse des résultats obtenus.

Ce dernier point est crucial : le travail avec le « vivant » impose de prendre en compte les adaptions non seulement des espèces, mais plus globalement de tout leur environnement.

L’Integrated Pest Management (IPM) vise à sécuriser durablement les sites (industriels, logistiques, publiques, d’habitation…) en réduisant l’utilisation des produits chimiques.


Pourquoi adopter une démarche IPM ?

Toutes les entreprises, qu’elles appartiennent aux IAA, à la distribution, la logistique, la restauration ou le commerce, sont confrontées au quotidien à des attentes croissantes en matière de sécurité alimentaire et environnementale. Et ce de la part de toutes les parties prenantes : clients, législateurs, employés. La démarche de la Lutte intégrée permet :

1 – Une conformité réglementaire

L’IPM est recommandée par :

  • Le paquet hygiène européen (règlement CE852/2004)
  • Les référentiels IFS, BRC, FSSC 22000
  • Les guides de bonnes pratiques d’hygiène (GBPH)
  • Les inspections des services officiels (DDPP)

2 – La réduction des risques de contamination par des nuisibles

La prévention anti-nuisibles réduit la probabilité d’infestations et par la-même les risques de contaminations des matières premières ou des produits finis. Pour rappel, le risque sanitaire est réel et la contamination peut se faire par les excréments, les poils, l’urine ou des morsures des rats et souris. Les conséquences d’infestations ne doivent pas être prises à la légère :

  • Dégâts matériels de stocks et structurels, risques d’incendies
  • Rupture de la chaîne de production
  • Contamination sanitaire (Leptospirose…)
  • Retrait de lots
  • Atteinte à l’image de marque
  • Litiges commerciaux…

L’IPM (Integrated Pest Management) gère et réduit ces risques en amont, avec le déploiement de solutions proactives plutôt que curatives.

3 – Des économies à moyen terme et un ROI rapide

Contrairement à une idée reçue, la lutte intégrée ne coûte pas plus cher. Elle permet une vraie maîtrise du budget en limitant le nombre d’interventions curatives et de passages.

La surveillance de l’activité des rongeurs permet d’agir rapidement, d’éviter les infestations, de réduire les dégâts matériels… Le retour sur investissement est très rapide. Les résultats s’inscrivent dans la durée.

4 – L’impact environnemental

Recourir à la Lutte intégrée anti-rongeurs, c’est aussi limiter l’usage des biocides, voire carrément l’arrêter. La plupart des solutions, longtemps dites « alternatives », prennent en compte :

  • Le respect de la biodiversité, en ne contaminant pas la chaîne alimentaire à l’aide produits toxiques.
  • Le ciblage des espèces à capturer. Par exemple, certains pièges à souris sont conçus pour empêcher certaines espèces d’y pénétrer : oiseaux, hérissons…
  • La réduction des souffrances animales inutiles, avec des systèmes de régulation aux effets plus rapides.

La Lutte intégrée appliquée aux rongeurs

Ratdown est le seul fabricant français à proposer une gamme complète de solutions non chimiques contre les rongeurs. Notre approche se base depuis 2007 sur les piliers de la lutte intégrée.

Les rongeurs sont parmi les nuisibles les plus fréquemment rencontrés dans toutes les industries, de l’agroalimentaire au transport d’énergies.

Les rats et souris sont la cause de très nombreux dégâts structurels, parfois aux conséquences dramatiques : câbles de réseaux rongés, postes d’aiguillages détruits, coupures de courant…

Les rongeurs sont aussi la raison d’importantes pertes financières pour les entreprises, notamment dans l’industrie agroalimentaire : matières premières contaminés, stocks de produits finis détruits…

Enfin, la présence de rongeurs sur un lieu de vente, de restauration ou de travail, relayée par les médias ternira à coup sûr la réputation et la notoriété de l’établissement.

1 – Comment identifier les rongeurs

On rencontre principalement 3 espèces de rongeurs :

  • Le rat brun, aussi appelé rattus norvegicus,
  • Le rat noir (rattus rattus)
  • La souris domestique (Mus musculus)

Ils se distinguent visuellement par leur taille globale et par leur queue. Si vous ne les voyez pas directement, ce sont leurs excréments qui permettront leur identification.

Ils se distinguent visuellement par leur taille globale et par leur queue. Si vous ne les voyez pas directement, ce sont leurs excréments qui permettront leur identification.

2 – Pourquoi préférer la lutte intégrée à l’usage de rodenticides ?

Pendant longtemps, le recours aux appâts chimiques était systématique,et appliqué de manière permanente. L’approche était donc orientée vers le curatif, et l’usage de rodenticides en préventif a révélé plusieurs problèmes :

  • Les rongeurs ont développé une dépendance aux rodenticides anticoagulants (mutations L120Q, Y139C…)
  • Leur usage est réglementairement restreint et l’appâtage permanent est maintenant interdit.
  • On remarque dans certains cas une contamination de la chaine alimentaire : certaines espèces non ciblées ingèrent directement ou non des produits rodenticides.
  • Les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) de produits biocides imposent des délais de surveillance avec placebos pour confirmer une infestation. Cela retarde les interventions curatives et permet aux infestations de prendre de l’ampleur.

3 – Proactive et durable : les atouts de la lutte intégrée IPM

Elle permet une approche intelligente et déploie des réponses adaptées et durables.

Chez Ratdown, nous concevons des protocoles basés sur la protection de zones et sur la surveillance de l’activité des rongeurs. Le but est de créer des zones d’exclusion, auxquelles nous empêchons les rats, souris ou fouines d’accéder. Pour les 2 premiers, nous disposons des systèmes qui vont réguler leur population avant qu’elle n’atteigne un seuil défini.

Ces zones d’exclusion font l’objet d’une protection active qui vise à repousser les nuisibles : usage d’émetteurs ultrasons, proofing anti-rongeurs…

La lutte intégrée permet :

  • de maîtriser l’activité des rongeurs et d’éviter les infestations
  • de réduire l’impact environnemental lié à la gestion des nuisibles
  • de maîtriser les coûts et de réduire considérablement les pertes occasionnées par la présence de rats et souris
  • de fournir aux employés un lieu de travail hygiénique
  • de garantir la sécurité alimentaire
  • de documenter l’activité des rongeurs et d’adapter les réponses à apporter par des interventions ciblées.

Lutte intégrée IMP : solutions et cas pratiques

1 – Audit de site

La première étape incontournable pour la mise en place un pest control basé sur les principes de la lutte intégrée est la réalisation d’un audit anti-nuisibles.

Il permet :

  • de dresser une cartographie des zones sensibles
  • d’identifier les points d’attractivité : déchets, zones humides; lieux propices à la nidification, accès à la nourriture
  • de détecter les points d’entrée potentiels : fissures, portes, quais de livraison, combles, vides sanitaires… et les voies de circulation.

2 – Pourquoi préférer la lutte intégrée à l’usage de rodenticides ?

Pendant longtemps, le recours aux appâts chimiques était systématique,et appliqué de manière permanente. L’approche était donc orientée vers le curatif, et l’usage de rodenticides en préventif a révélé plusieurs problèmes :

  • Les rongeurs ont développé une dépendance aux rodenticides anticoagulants (mutations L120Q, Y139C…)
  • Leur usage est réglementairement restreint et l’appâtage permanent est maintenant interdit.
  • On remarque dans certains cas une contamination de la chaine alimentaire : certaines espèces non ciblées ingèrent directement ou non des produits rodenticides.
  • Les Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) de produits biocides imposent des délais de surveillance avec placebos pour confirmer une infestation. Cela retarde les interventions curatives et permet aux infestations de prendre de l’ampleur.

3 – Proactive et durable : les atouts de la lutte intégrée IPM

Elle permet une approche intelligente et déploie des réponses adaptées et durables.

Chez Ratdown, nous concevons des protocoles basés sur la protection de zones et sur la surveillance de l’activité des rongeurs. Le but est de créer des zones d’exclusion, auxquelles nous empêchons les rats, souris ou fouines d’accéder. Pour les 2 premiers, nous disposons des systèmes qui vont réguler leur population avant qu’elle n’atteigne un seuil défini.

Ces zones d’exclusion font l’objet d’une protection active qui vise à repousser les nuisibles : usage d’émetteurs ultrasons, proofing anti-rongeurs…

La lutte intégrée permet :

  • de maîtriser l’activité des rongeurs et d’éviter les infestations
  • de réduire l’impact environnemental lié à la gestion des nuisibles
  • de maîtriser les coûts et de réduire considérablement les pertes occasionnées par la présence de rats et souris
  • de fournir aux employés un lieu de travail hygiénique
  • de garantir la sécurité alimentaire
  • de documenter l’activité des rongeurs et d’adapter les réponses à apporter par des interventions ciblées.